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 La cigarette électronique :

Développée en Chine au milieu des années 2000, la cigarette électronique, aussi appelée e-cigarette, reproduit les sensations d’une cigarette classique à base de tabac.
Il en existe de deux types : jetable (qui ressemble beaucoup à une vraie cigarette) et rechargeable sur secteur ou par un câble USB (elle a alors plutôt l’apparence d’un gros stylo).
La cigarette électronique rechargeable (largement majoritaire sur le marché français) est composée d’une batterie, d’un clearomiseur qui contient la résistance et le liquide, et d’un embout qui permet d’aspirer la vapeur créée au niveau du clearomiseur. En appuyant sur un bouton, la batterie alimente la résistance qui chauffe l’e-liquide imbibé sur la mèche du clearomiseur et le transforme en vapeur, qui est aspirée par l’usager.
Ce liquide est composé de propylène glycol et/ou de glycérine végétale, de substances aromatiques variées (tabac, menthe, pomme, etc.), d’un peu d’alcool et/ou d’eau purifiée, et peut contenir ou non de la nicotine, à différentes concentrations

  • Composition de l'e-cigarette :

  •  Que faut-il en penser ?

 À la différence de la fumée produite par une cigarette traditionnelle, la vapeur produite par l’e-cigarette n'a pas l'odeur du tabac et, selon les premières études scientifiques, contient des quantités de particules et substances cancérigènes ou toxiques beaucoup plus faibles que cette dernière. Elle est donc présentée comme une alternative moins nocive au tabac ou comme un substitut pour l'arrêt du tabagisme.

L’American Heart Association [AHA], l’OFLT et l’HAS s'accordent sur le fait que la cigarette électronique doit être interdite aux mineurs et dans les lieux publics.

L'Académie nationale de Pharmacie (février 2015) préconise de réserver son usage au sevrage tabagique.

Quels sont les taux d'abstinence en pratique ? Il est encore difficile de répondre à cette question, les études sont encore peu nombreuses. Certaines études récentes semblent montrer que la cigarette électronique s'est avérée nettement plus efficace que les patchs pour réduire la consommation de tabac chez ceux qui n'ont pas réussi à stopper complètement la cigarette classique.

  • La cigarette électronique dangereuse pour la santé ?

Le magazine "60 millions de consommateurs" a testé une dizaine de modèles, jetables ou rechargeables. Les conclusions de son étude sont inquiétantes.

Les cigarettes électroniques "ne sont pas aussi inoffensives" que le disent leurs fabricants et "peuvent émettre des composés potentiellement cancérogènes", assure le numéro de septembre du magazine 60 millions de consommateurs, qui a testé une dizaine de modèles, jetables ou rechargeables, lundi 26 août.

La revue affirme avoir décelé des "molécules cancérogènes en quantité significative" dans les vapeurs d'e-cigarettes qui, selon elle, n'avaient jamais été mis en évidence jusque-là. "Ainsi dans trois cas sur dix, pour des produits avec ou sans nicotine, les teneurs en formaldéhyde [couramment dénommé formol] relevées flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles."

L'étude a également révélé la présence de formol, d'acroléine et d’acétaldéhyde, molécules très toxiques, émises en quantité très significative dans une cigarette électronique de marque eRoll, et "à des teneurs qui dépassent même parfois celles que l'on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes". Des traces de métaux "potentiellement toxiques" ont aussi été détectées dans un autre modèle, le Cigartex, qui libère autant de nickel et de chrome qu'une vraie cigarette, et dans la Cigway jetable, qui libère plus d'antimoine.

Informations complémentaires

Des normes AFNOR pour la e-cigarette…mais facultatives !