Bonjour et bienvenue sur le site de la Ligue Vie et Santé
Manuel, en sept étapes et 27 exercices
(Méthode déposée et protégée par la SGDL)
Entre amis, à la maison, en famille, au travail, dans le monde associatif, au lieu de culte, etc.… Comment créer, organiser et animer un groupe de parole en toute autonomie.
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« C’est un manuel très pratique et instructif pour inviter à la création d’un espace d’échanges et de partages. Espace qui fait souvent défaut et qui permettrait en effet de libérer avec la parole beaucoup de tensions, de malaises ou de créativité pour réaliser des rêves et les transformer en projet. » Jacques Salomé
Présentation « groupe de parole Vie & Santé ».
Qui n’a jamais souhaité sortir de ses habitudes relationnelles, souvent routinières et banalisées, pour communiquer avec les autres de façon plus authentique ?
Que ce soit sur des sujets touchant à la communication, ou à l’expression de notre propre vécu, nous caressons souvent le désir de sortir du cadre de la conversation habituelle pour approfondir nos relations avec autrui.
Pour chacun d’entre nous, notre parole fait fonction de « loi interne », et est reliée à notre réflexion, à notre pensée, et à nos émotions. Nous aspirons à exprimer nos idéaux, nos ressentis, à travers la parole; que ce soit avec des mots simples, ou grâce à un langage plus sophistiqué. L’homme est par essence animé par le désir de partager son vécu avec ses proches.
La dynamique de ce que l’on nomme un « groupe de parole », répond à cette attente. Cette pratique, de plus en plus populaire dans les pays Anglo-Saxons, commence à se développer en France. Elle est tout à fait indiquée pour les personnes désirant élargir la compréhension qu’elles ont vis-à-vis d’elles-mêmes et de leurs rapports avec les autres. La pratique d’un groupe de parole permet également de sortir des rapports conflictuels que nous pouvons entretenir ou subir, que ce soit avec nos proches ou dans le cadre de nos activités.
Nous verrons que les groupes de parole peuvent représenter une véritable alternative face à la superficialité et à la « virtualité » des réseaux sociaux sur le net.
L’organisation et l’animation d’un groupe de parole, même si sa création est très simple, ne s’improvise pas. Quelle sont les règles à respecter ? Qui peut participer ? Quelle est la différence entre groupe de parole et thérapie de groupe ? Comment éviter les impasses liées à ce genre de démarche ? La présente méthode vous donne toutes les clefs pour vivre à plusieurs ce merveilleux outil de partage, et ceci sans l‘apport d‘un animateur extérieur au groupe. Les 27 exercices pratiqués en commun sont autant d’étapes qui permettront aux membres du groupe de communiquer en profondeur, et ceci en toute altérité.
Depuis plusieurs décennies, la Ligue Vie & Santé a développé divers stages et séminaires (notamment en entreprise) sur le sevrage tabagique, le stress, la communication et la gestion des émotions. Elle a souvent été amenée à mettre en place des groupes de parole pour que les participants à ces stages puissent continuer ensemble, et dans la durée, les échanges fructueux qu’ils ont pu amorcer entre eux durant ces séminaires. Ces groupes de parole ont pu acquérir une complète autonomie, ce qui permet une continuité dans le partage qui va bien au-delà de la période de stage. Les pratiques proposées dans la méthode sont issues de ce concept.
Pour en savoir plus :
Les motivations qui poussent un certain nombre de personnes à se réunir dans le but de développer une meilleure façon de communiquer sont multiples :
- Observer sa relation et ses réactions face aux autres pour mieux se connaitre.
- Désir de transformer des relations devenus faussées par l’indifférence, la routine, l’absence de véritable dialogue, etc.
- Apprendre aux jeunes des modes relationnels basés sur le respect mutuel.
- Se libérer des formes de relations artificielles générées par les réseaux sociaux et autres moyens de « communications » virtuels.
- Aller vers les autres avec sincérité, authenticité, sans jeux relationnels ambigus.
- Se libérer des modes relationnels ambiant, ou le cynisme, la critique, le persiflage, la dérision ou l’amertume sont devenus prédominants.
- Sortir des rapports de complaisance et de flatteries réciproques, que nous croyons souvent indispensable pour maintenir des bonnes relations.
- Résolution de conflits au sein d’une famille, d’une communauté, d’une entreprise, etc.
Relations « virtuelles ».
L’omniprésence des portables, SMS, Chat, blog ou autres « réseaux sociaux » sur le net, nous donne l’impression de vivre une communication « tout azimuts ».Le temps que nous passons derrière les petits, moyens, et grands écrans dévore littéralement notre emploi du temps. En fait, toute cette technologie finit par creuser entre nous une distance dont nous ne sommes même pas conscients.
Cette « dématérialisation » du vécu relationnel, véritable partie de cache-cache social, typique de notre monde moderne, n’est pas sans conséquences, surtout vis-à-vis des plus jeunes, nés et élevés dans cet univers.
Toutes ces formes de « relations virtuelles », filtrées à travers un système médiatique complexe, finissent par remplacer un vécu authentique, vécu relationnel qui passe par la présence physique et un temps de partage conséquent. Dans les années à venir, les groupes de paroles contribuerons à développer une alternative intelligente et responsable face aux dérives « virtuelles » que nous venons de citer.
Les précisions suivantes vous donneront les informations nécessaires sur une éventuelle mise en place d’un groupe de parole :
L’organisation d’un groupe de parole peut se faire dans des cadres très différents : en famille, entre amis mais également dans les structures suivantes : entreprises, cafés « philo », lieux de cultes, associations, suivi de groupes (postcure Plan de 5 Jours), etc..
- En famille : L’ouverture aux autres membres de la famille peut être porteuse de transformations qui se répercuteront sur les comportements de chacun. Une famille peut résoudre de nombreux conflits internes, ainsi que des impasses relationnelles courantes, si elle prend le temps de développer les outils proposés ici. Pour les familles présentant des relations pathologiques évidentes, la présence d’un professionnel de santé est indispensable.
- Entre amis : Le désir de se réunir entre amis pour approfondir les relations humaines justifie la mise en place d’un groupe de parole. Il permet à chacun de s’exprimer en toute liberté, hors des structures institutionnalisées, sur des thèmes qui sont propre à l’intérêt du groupe.
- Groupes de maison : Il n’est pas nécessaire de se connaitre au préalable pour participer à un groupe de parole. Des personnes partageant en commun un certain désir d’avancer dans ce sens peuvent se retrouver au domicile d’un des participants pour mettre en place la réalisation d’un groupe de parole.
Les structures « publiques ».
Certains de ces organismes sont déjà familiarisés avec ce genre de pratiques. Pour les structures ne connaissant pas les groupes de parole, les éléments avancés ici permettront de développer un argumentaire cohérent auprès des responsables concernés.
Si ces responsables émettent certaines réserves vis-à-vis de la création d’un groupe autonome, ils peuvent s’adresser à la Ligue Vie & Santé, qui propose son aide logistique à la mise en place et au suivi éventuel d’une telle démarche. Par ailleurs, la Ligue Vie & Santé propose une formation pour les personnes désirant animer un groupe de parole dans un cadre professionnel ; Personnel de santé, DRH, responsables et cadres d’entreprise, etc.…
- Au sein des entreprises :
Les responsables des ressources humaines savent bien qu’un membre du personnel qui peut exprimer ses difficultés liés à l‘entreprise, partager son vécu professionnel et communiquer ouvertement avec ses collègues sera plus efficace dans son travail. Que ce soit au niveau des décisions à prendre, de la répartition des tâches ou bien des relations humaines conflictuelles entre membres du personnel, la mise en place de « groupes d’échanges » ou de « laboratoires relationnels » commence à se développer dans le monde de l’entreprise.
A une époque ou le stress professionnel, le harcèlement moral et les suicides liés au monde de l’entreprise commencent à prendre des proportions alarmantes, l’instauration d’un groupe de parole est sûrement une des mesures de prévention les plus salvatrices face a ces engrenages pervers.
L’entreprise fait généralement appel à un professionnel pour instaurer la démarche, qui peut ensuite être continuée dans le temps en étant animée par un membre du personnel compétent. Dans le cas ou la présente méthode est utilisée, une salle peut être librement mise à disposition aux membres du personnel désirant par eux mêmes créer un groupe autonome (dans le cadre du comité d’entreprise par exemple).
- Groupes Anonymes :
On désigne souvent par cette appellation les personnes se réunissant autour du thème de la dépendance, ou de l’addiction à un produit spécifique (tabac, alcool, stupéfiant ou autres…) Le plus célèbre de ces groupes reste les Alcooliques Anonymes (les A.A) qui ont servi de modèle a de nombreux groupes de ce type : narcotiques anonymes, gamblers (joueurs) anonymes, marijuana anonymes. Mais on trouve également les anorexiques/boulimiques anonymes, les émotifs anonymes, etc. … Le concept, qui vient des pays Anglo-Saxons, exclut la prise en charge du groupe par un professionnel de santé, sauf dans de rares cas, et à condition que ce dernier ait souffert lui même de la dépendance incriminée. Les animateurs sont simplement des membres du groupe (les plus anciens), respectant les règles de fonctionnement interne, dûment codifiées. Ce concept s’est parfaitement bien adapté en France, ou les groupes anonymes fleurissent rapidement, soit dans le privé, au domicile de l’un des membres, ou dans les structures d’accueil qui les hébergent.
Plusieurs de ces groupes, en plus de leurs règles spécifiques (entre autre les « douze étapes ») sont amenés à utiliser les types d’échanges proposés ici. Les corrélations entre groupes de parole et groupes anonymes sont nombreuses ; entre autre l’autonomie du groupe par rapport à un animateur professionnel. En développant les exercices décrits dans cet ouvrage, les groupes anonymes pourront approfondir la démarche dans laquelle ils sont engagés.
- En milieux hospitaliers :
Les cliniques, hôpitaux, maisons de retraites organisent de plus en plus, en dehors de leurs réunions habituelles, des groupes de parole en direction des personnes fragilisées par la maladie, ou par certaines formes de convalescences Les personnes en « fin de vie », ou subissant des traitements lourds, (chimiothérapie, par exemple) certaines familles en deuils, personnes seules, sans lien familial, parents d’enfants malades, etc. La liste est longue. Certains responsables de santé publique commencent à prendre conscience que les souffrances morales liées à la maladie doivent pouvoir s’exprimer au sein d’un cadre adéquat. Ne serait-ce que pour faciliter le processus de guérison ou la réinsertion après certaines maladies ou ablations d’organes.
Mais les groupes de paroles ne s’appliquent pas seulement aux personnes soignées. Le personnel soignant est également concerné. Aide soignantes, infirmières, médecins sont confrontés à des tragédies humaines qu’il faut gérer au quotidien. Pour qu’il puisse entendre la parole de la personne souffrante, le soignant a besoin lui-même d’être entendu, d’une façon ou d’une autre. Un groupe de parole peut apporter l’espace nécessaire à cette demande. Dans le cadre hospitalier, il est indispensable qu’un professionnel de la relation soit présent au sein du groupe pour gérer les difficultés liées à ce genre de structure.
- Dans le monde associatif :
Certains types d’associations, (caritatives, cultuelles, environnementales, reconnu d‘utilité publique, etc.) développent souvent un discours altruiste, correspondant à leurs buts et activités. Cela implique souvent le maintien d’une certaine forme d’idéal relationnel entre les adhérents. Pour prévenir les dissensions, les ruptures et autres conflits entre les membres de l‘association, celle-ci doit s’organiser pour garder une bonne entente en son sein. Cette particularité implique que les relations entre les bénévoles ou les salariés qui la compose se doivent de suivre une certaine dynamique, qui peut varier d’un organisme à l’autre. Il s’agit notamment de mettre en pratique l’idéal ou le discours qui est mis en avant par l’association.
Au fur et à mesure de son avancée, la culture d’aujourd’hui ne se laisse plus subjuguée par la dynamique du discours institutionnel, si celui-ci n’est pas effectivement mis en pratique. Peu importe qu’il soit d’ordre philosophique, religieux, social ou politique. Ne pas se donner les moyens d’être à la hauteur de son discours peut devenir fatal pour la crédibilité d’une institution.
Plusieurs solutions existent pour palier à cette lacune. Entre autre la mise en place d’ un groupe de parole. Même si ce dernier n’a pas la prétention de tout résoudre, il peut aider un organisme à mettre en pratique les théories ou le discours qu’il professe.
- Au lieu de culte :
Les institutions religieuses, quel que soit leurs confessions, sont justement confrontées aux difficultés que nous venons d‘évoquer. Le discours émit sur la fraternité, par exemple, est généralement en décalage avec ce qui est vécu sur le terrain.
Nous avons évoqués plus haut l’individualisme, l’indifférence et la superficialité générées par notre société de consommation moderne. Nombreuses sont les personnes désirant trouver dans la religion une fraternité authentique, qui fait défaut dans leur vie quotidienne. Face à la tiédeur relationnelle qui règne également dans la majorité des lieux de cultes, les nombreuses déceptions ressentis par des personnes en recherche d’authenticité contribuent à une certaine forme de désaffection et de démobilisation aux seins des institutions religieuses. Une personne impliquée dans une réelle recherche spirituelle, est en attente d’une fraternité qui va bien au-delà de la simple convivialité ou d’un « savoir vivre ensemble » de façade.
La participation aux cultes et aux rituels proposées par les diverses dénominations se vit de façon individuelle, sans réelle implication relationnelle. La mobilisation et le désir sincère d’approfondir les relations entre les membres d’une communauté fait généralement défaut.
Certains responsables religieux l’ont compris, et savent qu’il n’est plus de mise de tenir un discours consensuel sur la fraternité, sans se donner les moyens efficaces d’éclaircir les innombrables zones d’ombres qui entravent ou banalisent les relations humaines au sein de leurs communautés. Pour sortir de cette « tiédeur relationnelle », de nombreux prêtres, pasteurs, rabbins ou responsables laïcs commencent à encourager la formation de groupes de parole. Pour les membres de leurs communautés, bien sûr, mais également en direction d’autres personnes, invitées à partager ce type d’échange.
- Les syndicats :
Dans une organisation ou les conflits avec la direction, avec les autres syndicats, et entre ses propres membres sont récurrents, la mise en place de groupe de parole devraient là aussi être une priorité.
Tout comme les autres institutions citées, les syndicats ont souvent du mal à équilibrer un certain discours sur la solidarité avec sa mise en pratique sur le terrain. Plus le discours est « ambitieux » plus sa mise en pratique demandera un investissement humain conséquent. Et c’est là que le bât blesse.
A ma connaissance, les moyens mis en place jusqu’ici pour développer (entre autres par les groupes de paroles) les valeurs d’écoute et d’échange restent largement insuffisants dans les types d’organisations que nous venons de citer. En plus des résistances évoquées, le « manque de temps » typique de notre époque chronophage ne facilite pas les choses. Mais malgré tout, la prise de conscience s’effectue petit à petit, et nous ne saurions trop encourager les divers responsables à prendre le temps de s’orienter dans ce sens.
- Forums de discussion et réunions à thèmes :
Différents des groupes de parole, mais s’inscrivant néanmoins dans une certaine qualité d’échange et d‘écoute, il faut évoquer les forums de discussion et les réunions à thèmes. Ce type d’échanges prend son essor dans toutes les structures pouvant accueillir un groupe plus ou moins important de personnes. Les métiers de la restauration ne sont pas en reste de cette tendance, puisque la cafés « philo », cafés « psycho », ou autre « cafés littéraires », crées dans le but d’échanger sur des sujets spécifiques, deviennent très populaires. Pour que les débats puissent être constructifs, la mise en place de certaines règles de communication doit être établie de façon précise. Le respect des règles « d’éthique relationnelle » proposées dans cette méthode facilitera les échanges au sein de tout forum de discussion.
- A l‘école :
On peut être surpris de la facilité avec laquelle les enfants s’adaptent à la dynamique du groupe de parole, qu‘ils considèrent rapidement comme un jeu collectif. Pour cette raison, certains pays nordiques et anglo-saxons ont su mettre en place des groupes de parole suffisamment ludiques pour que les enfants apprennent dès leurs plus jeune âge à échanger, exprimer, et partager spontanément leurs ressentis, dans le respect de l’autre et de la différence. A notre époque, ou la télévision, les jeux d’écrans et l’ordinateur accaparent la majeure partie de leurs temps et de leurs « affects », beaucoup de jeunes présentent déjà des comportements relationnels déficients. Et ceci dans des profils d’âge de plus en plus précoces. Face à cet état de fait, on ne saurait trop recommander aux éducateurs d’encourager la formation de tels groupes parmi les enfants et les adolescents. Toujours dans certains pays nordiques et Anglo-Saxons, de nombreux établissements scolaires forment les enseignants à cette forme de démarche, qui est ensuite appliquer dans le temps de classe. Le même principe est enseigné et partagé dans certains collèges, à l’université, ou le concept commence à s’étendre.
Il est regrettable que cette démarche soit quasiment inexistante en France, alors qu’il existe des méthodes et des formations fiables, « made in France » de surcroit. On peut citer la méthode ESPERE (Energie Spécifique Pour une Ecologie Relationnelle à l’Ecole) développée par Jacques Salomé, parfaitement apte à répondre à ce besoin.
Cela économiserait surement à l’état les conséquences sociales désastreuses liées à la violence et à la délinquance juvénile, issus en grande partie des mécanismes relationnels déficients, automatisés dès l’enfance. Ces processus sont la genèse de nombreux comportements délétères observés chez les jeunes, notamment en milieux scolaires.
Une prise en charge par le groupe, de façon ludique et attractive, permettrait sans doute de prévenir et de réduire l’escalade de certains troubles du comportement, souvent détectés tardivement. Selon l’Inserm, « environ 12 % des enfants et des adolescents seraient touchés par des troubles mentaux à un moment ou à un autre de leur développement, soit un enfant sur huit ».
Précisons tout de suite que les enfants présentant ce genre de troubles pathologiques nécessitent une véritable approche thérapeutique, sortant du cadre d’un groupe de parole ordinaire.
- Groupes « improvisés » : information et prévention.
De nombreuses personnes, séduites par l’idée d’échanger dans le cadre d’un groupe, s’organisent spontanément dans ce sens, sans connaitre vraiment les protocoles nécessaires à la bonne marche d’un groupe de parole.
Le présent ouvrage les aidera à éviter les dérives courantes et à profiter pleinement de l’épanouissement personnel lié à cette pratique. Il permettra également de prévenir l’influence de pseudos « groupes de parole » qui en fait ne font pas partie de cette appellation, dans la mesure où une certaine pression est exercée sur les membres. On trouve par exemple ce genre de comportement dans certains groupes organisés spontanément autour d’un thème ou d’un but quelconque, et dans lesquels les techniques de bases élémentaires ne sont pas prises en compte. Les groupes de parole « sauvages » peuvent donner lieu à des manipulations et des comportements qui vont à l’inverse de ce qui est proposé ici. On trouve également ce genre de comportements dans de nombreux groupes d’échanges communiquant par le net, (chat ou autre « forums d‘échanges » virtuels). Sans parler des groupes adeptes des « jeux de rôles », ignorants les règles élémentaires liées au respect de la personne.
Nous pouvons évoquer également certains groupes organisés autour de concept ayant trait au religieux, à la spiritualité ou à la philosophie, mais qui ne tiennent pas suffisamment compte des pratiques de communications respectueuses des droits de l’homme et du libre arbitre. On peut prendre en exemple certains groupes organisés dans le but de développer une forme ou une autre de prosélytisme.
Dans certains cas, ces groupes peuvent donner naissance à des dérives qui ne sont certes pas toujours volontaires, mais qui sont susceptibles de déboucher sur des dynamiques de groupe mortifères. De nombreuses dérives de type sectaires se sont formées autour d’un groupe identifié à une quelconque doctrine ou le libre arbitre de l’individu n’est pas (ou insuffisamment) prit en compte.
La pratique de cette méthode permettra à des personnes peu informées sur le sujet de posséder des outils fiables quand à l’éthique, la liberté de conscience, et le respect des droits de l’homme au sein d‘un groupe.
‘’Parler de soi permet de se sentir exister, de confirmer sa présence au monde. L’être humain a besoin du regard et de l’écoute des autres.’’
Pho / Tomasella.
Titres de références.
Je vous propose quelques titres d’ouvrages qui font écho aux pratiques de ce manuel :
- « Pour ne plus vivre sur la planète ‘’TAIRE’’ » (Jacques Salomé, Albin Michel),
- « Que dites-vous après avoir dit bonjour ? (Eric Berne, Tchou)
- « La communication non-violente » (Marshall B. Rosenberg, éd. Jouvence)
- « L’art de la réconciliation » (Marshall B. Rosenberg, éd. Jouvence)
- « Vivre en relation, s’ouvrir et rencontrer l’autre » (Pho / Tomasella, éd.Eyrolles.)
- « Comprendre et être compris, guide pratique pour une nouvelle communication » (Erik Blumenthal, éd. Tacor.)
- « relations efficaces, comment construire et maintenir de bonnes relations, » (Thomas Gordon, Le Jour).
(Ce dernier a été proposé plusieurs fois pour le prix Nobel de la paix, ce qui prouve qu‘une prise de conscience commence lentement à émerger.)
Pour tout contact ou renseignement complémentaire, vous pouvez contacter la Ligue Vie et Sante, 04.93.84.20.97. Ou via son site : www.liguevieetsante.fr