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La consommation d'alcool - Le verre standart ?

Un verre standard (ou unité internationale d’alcool = UIA) représente en moyenne 10 grammes d’alcool pur. Cette quantité standard de 10 grammes d’alcool se retrouve dans un verre de vin de 10 cl à 12°, d’une demi-pression de bière de 25 cl à 5°, ou d’un verre de porto de 6 cl à 18 °. Un verre de whisky (3cl), de cognac (3cl), ou de pastis (3cl) à 40°, comporte à peu près la même quantité d’alcool, soit 10 grammes. Au-delà de cette dose quotidienne de deux ou trois verres standards (hommes), la prudence s’impose.

L’effet de l’alcool est recherché parce qu’il procure une impression de détente, d’euphorie, voire de liberté. Ceci est lié au fait que l’alcool a une action désinhibitrice sur certaines instances de notre vie psychique (barrage du surmoi). Mais la sensation de «bien-être» ne dure pas et … il faut reprendre un autre verre. Ce système est pernicieux, car pour un bon nombre d’individus, la sensation de détente induite par l’alcool va être systématiquement recherchée. Si vous traversez une période psychologiquement difficile, vous risquez également de trouver un certain bien être en absorbant de l’alcool. Il est plus facile de rentrer dans ce processus de compensation que de chercher à résoudre les causes d’une difficulté psychologique. Il faut savoir que l’alcool, ne pourra jamais résoudre une difficulté de cet ordre. Au contraire, une consommation qui sert à compenser toute forme de trouble psychique, même léger, conduit à l’impasse. N’encouragez jamais quelqu’un à boire de l’alcool, surtout si cette personne refuse votre offre.

Un nombre grandissant de «petits» buveurs sont considérés comme étant des «personnes à risques», car ils peuvent facilement glisser vers une dépendance lourde de conséquences. Ce glissement progressif va prendre souvent des années, sans que la personne concernée s’aperçoive du changement. Au début, l’alcool va servir à «lutter» contre le stress, contre des sensations d’anxiété diffuses et va donner l’impression de soulager divers petits symptômes dépressifs. Or l’alcool n’est ni un anxiolytique ni un antidépresseur, loin de là. Les personnes prises dans ce processus ne voient, ni ne veulent voir la situation clairement. Si je me permets ces quelques remarques, c’est que le besoin de compensation, est une des causes majeures de l’addiction. Dès qu'une consommation se fait au quotidien, même à une quantité très réduite

Si vous êtes amené à rencontrer une sensation de «mal être», de solitude, de tristesse inexpliquée ou d’abattement, ne compensez en aucun cas ces ressentis désagréables par une consommation, même légère, d’alcool. Vous êtes dans la mauvaise direction. De vraies solutions existent, parlez-en à votre médecin. De même si vous sentez un dérapage de votre consommation habituelle. Nous avons vu que la consommation d'alcool est loin d'être une nécessité. Les personnes qui n’arrivent plus à faire face, ainsi que celles dont la dépendance est reconnue, peuvent contacter les organismes suivants, qui sauront proposer des solutions reconnues depuis de nombreuses décennies :

Marc Klinkhamer

- www.alcooliques-anonymes.fr

- www.vielibre.org

Pour toutes informations complémentaires, n'hésitez pas à consulter le site suivant : http://www.alcoolinfoservice.fr/