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Kourou - L'appel de la foêt

L’APPEL DE LA FORÊT

         « L’océan forestier » guyanais (90% de la superficie du territoire) ne manque pas d’attraits. Il attire généralement les voyageurs et les touristes les plus hardis, avides de nature sauvage, de flore et de faune tropicales, d’orchidées et de papillons (machaons, monarques, morphos bleus, etc.), d’excursions et de voyages en pirogue sur le Maroni ou l’Oyapock, etc.

         En ces lieux boisés, la faune est particulièrement riche en espèces qui suscitent leur curiosité : caïmans noirs (jacanas), chauves-souris vampires, jaguars et ocelots, loutres géantes, macaques et sapajous, singes araignées et singes hurleurs, babouins et tamarins, singes-écureuils, et kinkajous, mygales et porcs-épics, pécaris et tapirs, tamanoirs et paresseux, etc. Sans oublier les éléments chanteurs-hurleurs-siffleurs qui font de la forêt un milieu sonore quasi permanent, principalement toutes sortes d’oiseaux dont les principaux ont pour nom : alapis, aras (bleus, rouges ou verts), caracaras, colibris, dacnis, grimpars, jacamars, martins pêcheurs, perroquets amazones, piauhaus, tangaras, tocros, toucans (gros becs), troglodytes, trognons colorés ou tyrans mélancoliques…

         Cependant, à la curiosité, il convient d’associer la prudence, car au sein de la forêt guyanaise où règne une chaleur humide accablante (température ressentie souvent entre 35 et 40°C), divers dangers existent, qu’il convient de prendre en considération.

         Sans dramatiser.

         Au cours d’une randonnée ou d’un séjour en ces lieux boisés, il est rare mais possible, de se trouver en présence d’un boa ou d’un anaconda, serpent non venimeux mais qu’il convient d’éviter. De même avec des serpents venimeux – très peu nombreux, mais très dangereux – tels que le crotale (serpent à sonnette), le serpent corail, la vipère arboricole et surtout les grages (« Fer de lance » et « Petits carreaux ») qui sont les plus agressifs.

         Autres éléments dont il faut se protéger : la fourmi « flamande » (une géante de 2 à 3 cm), la scolopendre (grand mille-pattes) et le petit scorpion noir, trois bestioles dont la piqûre est très douloureuse.

         A ceux et celles qui entendent visiter la forêt amazonienne, la plupart des médecins guyanais indiquent qu’ils ont à se munir d’une trousse médicale judicieusement garnie pour faciliter la réussite de leur « expédition », car ils auront également à se protéger des moustiques, vecteurs de la fièvre jaune, de la dengue et du paludisme. Se protéger aussi du soleil (chapeau, lunettes teintées, crèmes solaires à fort indice de protection pour éviter coups de soleil et insolation).

         Enfin, bien qu’étant activement pourchassés par les forces de l’ordre, des chercheurs d’or illégaux ou « garimpeiros » brésiliens squattent de nombreuses zones boisées. Il vaut mieux ne pas s’approcher de leur campement car ils sont armés et souvent sous l’empire de l’alcool ou de la drogue.